Les actions portées
par la Fondation
Le comité exécutif en soutien à la présidente est composé de sept personnes, ainsi que d’une personne référente à la Fondation de France
accompagne et suit l’évolution des projets.

Bolivie – TOURISME SOLIDAIRE DANS LES COMMUNAUTÉS TSIMANES DE SAN BORJA
La municipalité de San Borja, dans laquelle se déroule le projet, est située au sud-ouestPágina 2 de 36du département…
Sénégal : « Une banque de semences pour les paysans de Khoulé »
Projet : porté par DIASPORA ACTION SENEGAL Le projet de la Banque de Semences pour les paysans de Khoulé…

Colombie – Plan de Vida & RedMac
La volonté de la Fondation “Felix et Eliane Genève” lors de nos rencontres avec le Bureau, en présence d´Eliane…

Brésil – Circuit d’agrotourisme du Contestado
Ce projet est le résultat des motivations d’un groupe de paysans et de paysannes « assentados » et agriculteurs…

Algérie – Restauration de gîtes paysans
Les paysans et les artisans de la région sont très intéressés par ce programme : Nous souhaitons restaurer des…

Guinée – Autonomie alimentaire portage
Pour assurer pleinement l’autonomie au bout de trois saisons de culture, notre stratégie est basée sur la participation des…

Congo – Projet d’irrigation
Participez à l’action ! Aidez-nous à financer ce projet !

Sibérie – Transformation de lait de yak
L’atelier propose la transformation du lait de yak en produits laitiers de haute qualité, compte tenue de la complexité…
Informations sur le suivi des projets soutenus

Eliane Genève Présidente de la Fondation
Ce document d’information est en priorité destiné aux donateurs. Il apporte une information régulière des projets soutenus par la fondation .
Brésil
Rapport final du projet
Résistance et innovation dans le Brésil rural
Pour mieux comprendre comment les actions ont été menées, nous présentons dans un premier temps la manière dont s’organise Acolhida na Colônia au Brésil.
A la base de notre organisation se trouvent les agriculteurs, initialement organisés en groupes agrotouristiques municipaux, qui rassemblent les membres d’une même municipalité, qui bien qu’organisés de manière informelle, discutent et mettent en œuvre des stratégies de développement de l’agrotourisme au niveau municipal.
Aprés, nous avons les Associations Régionales, des organisations légalement constituées qui rassemblent des membres de villes géographiquement proches. Chaque association dispose d’une autonomie pour prendre ses propres décisions pour développer ces stratégies régionales, tant qu’elles respectent les principes de Acolhida na Colônia et le Cahier de Charges.
Chacune des sept associations régionales présentes à Santa Catarina nomme des représentants pour composer le conseil d’administration de la Fédération Acolhida na Colônia. La Fédération est la plus grande instance, responsable du rayonnement politique de l’organisation (rédaction des lois, partenariats institutionnels, macro projets, etc.), de la garantie les principes et la sauvegarde de la marque.
Évaluation finale du projet
Le projet « Résistances et Innovation dans le Brésil Rural » a
été le seul soutien que l’Acolhida na Colônia a eu durant la période
2019 et 2021.
Bien que la pandémie ait nui aux actions de terrain, ce fut une
période de réflexion, de solidarité et d’union entre les adhérents. La
fermeture initiale des fermes pour le tourisme a fait réfléchir les
membres sur l’importance de l’activité agricole, qui est devenue la
seule source de revenus dans une période.
L’importance du réseautage n’a jamais été aussi explicite qu’en cette période de crise pandémique. Les membres se sont rapidement organisés pour mettre en œuvre des actions communes pour faire face à la pandémie. Cette période a également renforcé la proposition d’Acolhida na Colônia, pour développer le tourisme à petite échelle. La demande des touristes pour ce type de tourisme a augmenté à mesure que les protocoles ont permis la réouverture du tourisme.
Malgré l’augmentation de la demande, certaines familles associées ont renoncé à l’activité agrotouristique. Agriculteurs plus âgés, personnes souffrant de comorbidités ou simplement de découragement à la fermeture initiale des aménagements touristiques. La longue période sans activités en présentiel a également fortement affecté l’implication de certains membres dans la vie associative. D’autre part, l’intérêt des nouvelles municipalités pour la mise en place de Acolhida na Colônia s’est accru, compte tenu de la demande croissante pour ce type de tourisme.
Certaines questions en suspens du projet seront traitées dès que nous pourrons rencontrer les membres en personne, comme la discussion et l’approbation de cahier de charge y les visites de certification des nouveaux membres.
Colombie
Compte rendu des avancées du projet Accueil dans les fermes du Réseau de Marches Agroécologiques Paysans du “Valle del Cauca”(RedMac) en Colombie Le Bureau et les familles associées à la RedMac envoient leurs meilleures salutations et remerciements à toutes les personnes qui, en France nous appuient, spécialement à Daniele Coll qui est à l’origine de ce projet et à la Fondation Eliane et Felix Genève pour leur appui économique dans la mise en route d’”Accueil Paysan” en Colombie.
Mon inoubliable expérience en France et la volonté de la Fondation “Eliane et Felix Genève” lors de nos rencontres avec le Bureau, en présence d´Eliane et chez elle, nous a permis de décupler nos énergies pour avancer le travail de notre “Plan de Vida” (projet sur trois ans, de 2019 à 2021,
élaboré par la RedMac). Nous avons redoublé d’activités avec les familles les plus impliquées dans ce “Plan de Vida”. Et, grâce au soutien d’un groupe de professeurs et étudiants de recherche en agro écologie, nous avons mis en place une formation nommée : Ecole de Pensée Agro écologique (EPA).
CONGO
Projet « CONGO BRAZZA » soutenu par la Fondation Félix et Eliane GENEVE Janvier 2024 Le projet s’intitule « PROJET DE DEVELOPPEMENT MARAICHAGE ET
D’APPUIS AUX VEUVES ET FILLES MERES »
Située dans la partie Sud du PAYS, la Communauté Urbaine de Bouansa est une localité qui dépend du district de Madingou, chef lieu du Département de la Bouenza. Géographiquement, Bouenza est à 200 km de Brazzaville et 218km de Pointe Noire. Sa population est de 20 361
habitants. Les veuves représentent 9% de la population et les filles mères 10 %.
Etre Veuve et fille Mère en Afrique constitue un énorme problème. Car, à la mort de son époux, la Veuve et les enfants sont souvent mis à la porte .Cela constitue une difficulté pour la Veuve qui doit désormais prendre soin des enfants toute seule. Aussi, les filles qui tombent en état de gestation hors mariage sont parfois mises à la porte par leurs parents qui leur demandent de se débrouiller. Du coup ces filles mères sombrent parfois dans la prostitution pour gagner leur vie.
En qualité de Pasteur, notre contact avec la population nous a permis de découvrir que les Veuves et les Files mères vivent une situation précaire. Par conséquent, la misère de ces personnes défavorisées emmène à mettre une partie de l’étendue de notre paroisse à la disposition de
des personnes vulnérables , afin qu’elles cultivent la terre. L’activité principale est le maraichage. Dans l’ensemble il est donc produit des légumes qui sont destinés à la vente, dans le but d’aider ces femmes à subvenir à leurs besoins et ceux de leur enfants. L’aide que nous apportons à ces personnes défavorisées a aussi pour but d’initier ces femmes à devenir un jour autonome à travers la culture de leur propre étendue. Elles essaient ainsi de trouver de quoi se nourrir et élever
leurs enfants à travers le travail de leurs mains.
Cependant le manque d’eau constitue un frein pour la bonne marche de cette activité. Il y a donc une faible production et parfois la dégradation de certaines plantes. n effet, la communauté Urbaine de
Bouenza n’a pas encore bénéficié des services de la Société nationale de distribution d’eau. Il faut donc d’abord puiser l’eau manuellement moyennant un seau et une corde, ensuite arroser les plantes.Ceci constitue un exercice physique difficile pour les femmes, puisque la profondeur du puits est de 10 m. C’est pour cette raison nous vous demandons s’il vous serait possible de nous aider pour l’achat d’une pompe et du matériel nécessaire pour que nous puissions arroser nos
plantes et obtenir un meilleur rendement. Comme acquis nous avons une étendue de terre, un puits, des houes, des râteaux et des arrosoirs. Il manque une pompe énergétique et l’installation qui va avec pour acheminer l’eau au jardin. Nous vous adressons un devis établi par une entreprise pour l’achat de cette pompe et le matériel nécessaire pour son installation .
La fondation a répondu favorablement à cette demande et nous avons pu vérifier par des photos l’installation de cette pompe par un technicien compétent. Ce projet a été présenté par les Frères Franciscains de la paroisse où se trouvent ces femmes Veuves et Filles Mères qui ont servi
d’intermédiaires. C’est à partir des messages reçus que j’ai pu écrire ce texte.
GUINE
Projet agricole, village de Sansando – APEK-Agriculture
Projets de forages, villages de Songoyah – ADSE Rapport de mission Guinée Cornouaille – Décembre 2024 24
Visite du bas-fond côté Nyalenko.
Pour une première visite des aménagements réalisés, la mission est accompagnée pour rejoindre le bas-fond en voiture, distant d’environ 3 km du village. Elle visite ensuite les aménagements. Le président du groupement, Kémo et le directeur de l’APEK lui expliquent les aménagements réalisés, les difficultés rencontrées et les solutions trouvées. Rapport de mission Guinée Cornouaille – Décembre 2024 25/36
Projet Sansando : activités agricoles
8 décembre 2024, rencontre de l’APEK à Kindia La ville de Kindia, où l’APEK a son siège, est sur la route en direction de Faranah. Nous profitons de notre passage pour rencontrer l’APEK.
L’objectif de cette rencontre est de présenter Guy à l’APEK mais surtout de préparer la partie de la mission qui concerne Sansando.
Le constat partagé par l’APEK au sujet de la production rizicole tient en 2 points :
•En début de la saison sèche, les ruminants sont lâchés en divagation pour qu’ils se nourrissent. C’est un problème car les animaux endommagent les récoltes. La campagne avait déjà été retardée. Les dates pour attraper et lâcher les boeufs n’ont pas été respectées, alors que ce sont les mêmes personnes qui sont à la fois éleveurs et membres des groupements.
•Au début de la campagne 2024, l’APEK a payé le labour avec le tracteur pour gagner du temps et ne pas attendre les pluies. Le labour est trop dur à faire à la main ou avec les boeufs quand le sol est sec. En échange, la semence était à la charge du groupement. Toutefois les villageois ont attendu, les herbes ont poussé avant l’installation du riz : les agriculteurs ont dû reprendre le labour avant de semer.
D’après le directeur, toutes les familles du village sont représentées dans les 2 groupements.
Question : proposer de faire une haie vive pour limiter le problème de divagation ?
Mais la convention de mise à disposition du terrain arrive à échéance dans 5 ans (2030). La haie vive servirait alors les intérêts du propriétaire.
Question déduite : renouveler la convention de mise à disposition par anticipation ?
Pour l’entretien de l’aménagement du bas-fond, le directeur n’est pas inquiet. Idem pour l’itinéraire technique. C’est bien assimilé. Par rapport à l’agroécologie, la zone de Faranah est très en retard. Il y a encore trop d’utilisation de pesticides. Les producteurs sont réticents quand l’APEK leur dit qu’ils ne veulent pas être mêlés à ça. Mais ils entendent.
Info : Kémo Komah, le conseiller agricole qui a été formé et accompagné tout au long du projet, est le fils de l’imam. Yvon avait proposé 2 étudiants de Faranah pour le projet, qui étaient allés avec l’APEK à Sansando. Mais les villageois avaient eu des expériences malheureuses avec des gens de Faranah et ont choisi Kémo Komah pour sa volonté de rester au village. Il ne part pas pour l’orpaillage (des villageois vont périodiquement sur ces mines à la frontière du Mali). Il s’est même marié cette année.
Avec un accompagnement d’un conseiller agricole, il peut continuer à progresser.
Les sages ont encore du pouvoir.Projet de développement de la production agricole à SANSANDO – FARANAH
A Sansando, village de Haute Guinée, loin des grands axes, les habitants vivent essentiellement d’une agriculture vivrière. Pour limiter l’exode des jeunes, améliorer la qualité de l’alimentation et les revenus des villageois , pour améliorer les techniques de production avec des pratiques respectueuses de l’environnement, l’APEK Agriculture (Association pour la promotion Economique de Kindia Agriculture) et Guinée Cornouaille s’associent pour accompagner ce village. En trois saisons de culture, les producteurs et productrices vont apprendre à entretenir les aménagements hydro-agricoles de leur bas fond de 10 hectares, augmenter leur production de riz pour atteindre et dépasser l’autosuffisance, diversifier leurs cultures pour une amélioration de leur alimentation…La Fondation Félix et Eliane Genève a accepté d’être partenaire pour la réalisation de ce projet. Guinée Cornouaille est une association bretonne qui soutient également ce projet.
C’est donc en 2022 que le projet a démarré. Une réunion communautaire est tenue le 18 mars 2022 dans le village de Sansando pour lancer le projet. Il s’agissait dans un premier temps d’informer les villageois sur les activités à réaliser avec les ressources disponibles. Pour que les actions et les ouvrages soient durables, il fallait l’implication des bénéficiaires. C’est pourquoi leurs initiations à la réalisation des ouvrages dans le périmètre aménage est indispensable. Il y a eu remise de matériels et outillages agricoles, tels que dabas, pelles, etc..Il faut noter que cette remise a suscité beaucoup d’enthousiasme au niveau du village qui s’est manifesté par des bénédictions, des chansons et des danses par les femmes.
Les travaux sont alors commencés, la mise place de drains. En effet au moment des pluies une partie de ce domaine était inondée et il était indispensable d’entreprendre la mise en place de drains pour évacuer les eaux excédentaires. Trois drains furent installés, l’un de 630 m, un de 480 m , un de 85 m avec en plus un drain central de 300m plus une jetée de 60m, …Des formations furent réalisées pour l’acquisition de capacités techniques et organisationnelles des producteurs qui effectuaient les travaux. La construction de diguettes a suivi et bien d’autres travaux techniques ainsi que la gestion de l’eau. L’aménagement du bas fond visait deux objectifs : le drainage des zones inondées et la répartition de l’eau sur les parties exondées. Aujourd’hui on peut dire que l’objectif lié au drainage est atteint, les inondées qui n’étaient pas exploitées avant le projet ont été mise en culture et l’aménagement a amélioré le taux d’occupation du périmètre.
Après une première année de travail il est constaté que les jeunes se sont plutôt bien fixés au village.L’amélioration des pratiques agricoles a conforté l’ancrage des jeunes. Les perspectives 2023 connaitront l’achèvement du casiérage, la construction des ouvrages nécessaires et l’accompagnement du maraichage. En même temps des séances de formation se tiendront sur les principes de l’agroéccologie et les principes du mouvement associatif. Un accompagnement en maraichage , notamment sur le choix des semences de qualité. Un accompagnement en apiculture pour diversifier les revenus
Dans le même temps, des démarches se firent pour avoir une reconnaissance officielle du groupe Sansando pour être en conformité avec les lois du Pays, statuts, règlement intérieur, lettre adressée au Préfet.
En juillet 2024 une mission du suivi des activités d’aménagement de la mise en valeur du bas fond de 10 ha s’est effectuée. Il a été question de faire l’état de l’avancement des activités dans la riziculture et le maraichage depuis le début de la campagne agricole. La clôture du site doit être réalisée pour éviter que le production soit exposée à la divagation des animaux. Une compostière commune a aussi été réalisé, le constat révèle que le composte peut être utilisé. En plus de la réalisation commune les producteurs (trices) ont eu la volonté de reproduire du compost pour leur parcelle individuelle . L’installation d’une pépinière pour le maraichage a été faite sous la supervision du responsable suivi et formation, du labour à la mensuration , le piquetage, le planchage, l’application du fertilisant organique, la plantation, les membres du groupement ont suivi tout le processus de démonstration. En ce qui concerne riz, c’est sur les 10 ha que les groupements réalisent cette culture. Après la préparation du sol, il a été précisé les dates de semis, le hersage et le désherbage. Il a été procédé au changement de la variété de riz qui a été obtenu à travers le directeur préfectoral de l’Agriculture.
Dans le prolongement de ces activités agricoles 10 ruches ont été installées avec l’appui d’un technicien spécialisé en ce domaine.Une formation pratique a été réalisée. Il est constaté l’engouement des membres du groupement pour cette activité. Parmi les activités du projet d’appui aux groupement de Sansando, figure l’alphabétisation, le matériel est prêt. En juillet la première séance de formation s’est tenue avec la participation de 11 personnes dont 3 femmes.
En conclusion, la mission de suivi des activités du projet d’aménagement et accompagnement à la mise en valeur du bas fond de 10 ha en faveur de la communauté de Sansando s’est déroulée sous 5 jours. Elle a organisé deux réunions avec les membres des groupements. La demande de mise à disposition d’un conseiller agricole auprès de la Direction Régionale de l’Agriculture est en cours.
Il faut constater que ce projet a demandé un investissement important des paysans – hommes et femmes – mais le résultat semble avoir répondu aux besoins de cette communauté de Sansando qui s’est beaucoup engagé dans les travaux à réaliser comme dans la formation. Nous ne pouvons qu’être heureux de l’évolution de ce projet porté par les villageois investis par leur travail et la formation à poursuivre au mieux la réalisation d’un projet qui apporte à leur communauté un mieux vivre et un avenir plus assuré par l’ancrage des jeunes.
Brésil 2ème projet
Projet soutenu par la Fondation Félix et Eliane Genève
Ce deuxième projet soutenu au Brésil s’intitule : « D’une terre contestée à une terre conquise ». Bâtir un circuit d’Agrotourisme pour présenter en profondeur l’histoire de la lutte pour la terre, et les traditions et la foi et la force des paysans et paysannes du moyen Ouest de Santa Catarina.
Il est nécessaire dans un premier temps de préciser brièvement pourquoi contestée et conquise. Pour cela il faut remonter très loin dans l’histoire : le région concernée a été doublement disputée entre 1865 et 1916 Une querelle juridique-administrative entre les provinces et les Etats. Même des batailles armées ont eu lieu, cette dispute a été
conclue par un accord signé auprès de la cour constitutionnelle Brésilienne en 1916.La longue période qui a suivi sans définition des
frontières entre les états a amené des pratiques sur le terrain. Les gros propriétaires ont eu une grosse influence auprès des pouvoirs publics et dans le même temps il y a eu une facilité pour les caboclos »
(population paysanne , métisse de blancs, indiens et noirs, appelés brésiliens) de prendre possession des terres sans écriture des terres.
Ce deuxième contexte a amené une guerre entre les gros propriétaires et les caboclos, le résultat a été un massacre de la société paysanne de la Région. Un accord a té conclu pour la fin du conflit. En 1980, soit soixante dix ans après la guerre de la contestation, le MST (mouvement des paysans sans terre) a lancé une action d’occupation des terres dans toute la région de Santa Catarina. Les occupations consistaient en campements provisoires dans le domaine des gros propriétaires. La réponse du Gouvernement fédéral a été ponctuelle et limitée, pas une
vraie politique de réforme agraire, il a été instauré des assentamentos sur des terres improductives de quelques gros propriétaires qui ont été bien dédommagés. Ces assentamentos ont été vus comme une victoire de la lutte paysanne par la terre. les noms de ceux ci servent d’illustration
: « Union de la Victoire » et « Victoire de la conquête »
Ce projet et le résultat des motivations d’un groupe de paysans assentados et agriculteurs familiaux désireux de faire valoir du patrimoine historique, culturel et naturel du terroir où ils sont insérés. Les paysans suivent les changements du milieu rural, surtout es relations entre la campagne et le ville. En d’autres termes, le milieu rural est de plus en plus multifonctionnel, lieu de production alimentaire d’abord, mais aussi lieu de développement d’activités non
agricoles comme l’agrotourisme. La pandémie a conduit de nombreuses
personnes compte tenu des restrictions de déplacement à valoriser des expériences plu proches qui peuvent se faire en voiture sur de courts trajets, en pleine nature et dans des espaces plus intimes. Il s’agit aussi, par ailleurs, de rapprocher consommateurs et producteurs par le biais des circuits courts de commercialisation alimentaire. En plus
c’est un e opportunité de générer une nouvelles source de revenus pour les familles paysannes par la restauration l’hébergement et des activités d’éducation et de loisirs sur les fermes.
Pour la mise en place du projet , il s’agit de trouver des familles paysannes pour réaliser le constitution d’un circuit prenant en compte le cheminement de l’histoire sur le terrain. Permettre aux Brésiliens et aux voyageurs étrangers de comprendre comment se sont déroulés au fil des années les luttes paysannes , la répartition des terres , la place des gros propriétaires et des caboclos. Les moyens à mettre en œuvre
consiste à définir les produits et services à proposer, former les paysans sur les principes et engagements de l’agrotourisme, guider la mise en place d’améliorations pour la pratique de l’agrotourisme sur les
fermes partantes…
A bientôt pour être informé sur le déroulement pratique de ce deuxième projet au Brésil.
Sénégal
BILAN DU PROJET BANQUE DE SEMENCES AUX
PAYSANS DE KHOULE
FINANCE PAR LA FONDATION FÉLIX ET ÉLIANE GENÈVE
Contexte et introduction
Le 5 janvier 2025, une cérémonie a été organisée dans le village de Khoulé, Sénégal, pour marquer la remise officielle de la subvention de 5 000 € offerte par la Fondation Félix et Éliane Genève. Ce financement, destiné à soutenir la mise en place d’une banque de semences pour
les paysans de Khoulé et des villages environnants, constitue une initiative clé pour améliorer la sécurité alimentaire et renforcer l’agriculture locale.
Objectifs du projet
Fournir des semences d’arachides de qualité aux petits paysans pour accroître leurs
rendements agricoles.
Mettre en place un mécanisme durable de collecte et de redistribution des semences pour
garantir la pérennité du projet.
Renforcer l’autonomie des agriculteurs et soutenir le développement économique des
villages concernés
Déroulement de la cérémonie
La rencontre du 5 janvier 2025 a rassemblé l’ensemble des acteurs concernés par le projet :
Les paysans des villages de Khoulé, Gade, Kébé, Nianguéne, ainsi que des hameaux de
Santhie et Thylla.
Les notables des villages.
Les représentants de l’association partenaire ALPEK.
Chaque village a désigné au moins deux représentants officiels, selon la liste ci-dessous.
Formation du comité de gestion
Un comité de gestion élargi a été mis en place, composé de :
Il est composé de :
Cinq chefs de village dont:
Cheikh CISSE (Khoulé)
Sidy KEBE (Khoulé)
Ousmane SYLLA (Thylla)
Modou NDIAYE (Gade)
El Hadji NIANG (Nianguéne)
Délégués des villages :
Kébé : Modou KEBE, El Hadji BA
Thylla : Aliou SYLLA
Khoulé : Dane NDIAYE, Serigne Thylla MBAYE, Mousseu MBAYE, Abdou CISSE, Djily KHOULE,
Modou BA
Gade : Mor DIAGNE, Mor NDIAYE
Nianguéne : Affé BAKHOUM
Un bureau a ensuite été constitué :
Président : Mousseu MBAYE
Vice-président : Mor DIAGNE
Secrétaire général : Modou KEBE
Adjoint SG : Thiella MBAYE
Trésorier : El Hadji NIANG
Adjoint Trésorier : Cheikh CISSE
Commissaires aux comptes : Fallou BA et Dane NDIAYE
Chargés de distribution et de collecte : Aliou SYLLA et Modou BA
Décisions importantes prises
Achat des semences : Le comité procédera à l’achat des semences et assurera leur distribution
aux petits paysans.
Critères de distribution : Les paysans les plus vulnérables seront prioritaires. Une allocation
de 30 à 50 kg de semences d’arachides sera accordée à chaque bénéficiaire pour couvrir un à deux hectares de culture.
Engagement des bénéficiaires :
Chaque paysan signera une attestation mentionnant la quantité reçue et l’obligation de rembourser les semences après les récoltes.
Les semences collectées seront stockées dans un lieu sécurisé pour être redistribuées lors des saisons suivantes.
Sanctions : Les paysans ne respectant pas leurs engagements seront pénalisés afin de
garantir la pérennité du projet.
Suivi et communication : Le comité s’engage à fournir des rapports réguliers à Diaspora Action Sénégal (DAS), qui informera à son tour la fondation.
Résultats et recommandations
Résultats immédiats :
La subvention de 5 000 € a été remise au comité de gestion pour l’achat des semences.
La structure organisationnelle du comité et du bureau garantit une gestion participative et transparente.
Les paysans bénéficiaires ont exprimé leur satisfaction et leur engagement pour le succès du projet.
Recommandations pour le futur :
Construction d’un magasin de stockage sécurisé : Ce besoin a été exprimé par les paysans pour garantir la conservation des semences.
Renforcement des moyens financiers : Une demande de financement supplémentaire pourrait être envisagée pour élargir la portée du projet et garantir que chaque paysan reçoive des semences de qualité.
Perspectives
Le projet de banque de semences marque une étape importante dans la lutte contre
l’insécurité alimentaire dans la région de Diourbel. Il constitue un modèle de développement communautaire durable, axé sur l’autonomisation des petits agriculteurs.
La collaboration entre la Fondation Félix et Éliane Genève, Diaspora Action Sénégal, et les communautés locales garantit que cette initiative aura un impact positif durable, renforçant les capacités agricoles et améliorant les conditions de vie des habitants.
Conclusion
La cérémonie du 5 janvier 2025 a été un moment fort de mobilisation communautaire. Grâce au soutien généreux de la Fondation Félix et Éliane Genève, le projet est sur une voie prometteuse. Les prochaines étapes, notamment l’achat et la distribution des semences, ainsi que la collecte post-récolte, seront suivies avec une grande attention.
Des photographies de l’événement sont disponibles pour illustrer ces moments marquants.
Un rapport détaillé sera transmis ultérieurement, avec un suivi de l’impact de cette initiative sur les communautés bénéficiaires.
Nous remercions encore une fois la Fondation Félix et Éliane Genève pour son soutien essentiel à ce projet.